Impliquer les enfants dans l'écriture et la construction d'un film.
Ils sont à la fois scénaristes, accessoiristes, techniciens, acteurs et réalisateurs.
Prenant forme dans leur quartier, ces aventures sont un mélange entre deux univers et deux types d'images. Un univers quotidien où l'image relève presque du reportage, et son pendant fantastique, dans lequel des décors et des personnages improbables apparaissent.
Dans le travail sur l'image vidéo, les élèves ont appris à se placer et à maîtriser leurs mouvements (entrée dans le champs de l'image, ne pas regarder la caméra, agir en fonction des autres enfants). En classe, avant chaque séance, ils ont révisé les scènes et appris à se situer dans le récit (l'histoire étant filmée dans le désordre).
Ils ont aussi réalisé certaines des vidéos à l'aide d'appareils photos numériques.
L'autre aspect important du projet est celui de la narration.
Tout au long du film, les enfants nous racontent l'histoire, mettent des mots sur les images tournées. Il leur a fallu apprendre l'histoire et les dialogues et se confronter à l'expérience intimidante du studio son (entendre sa propre voix dans le casque, parler clairement, au bon moment – devant les autres). Les bruitages constituent aussi une part importante du travail de son. C'est ainsi que les élèves ont inventé le bruit que fait Baozer (le méchant), le bruit de l'eau, ont exprimé la peur ou encore la joie. Nous leur avons présenté des séquences filmées mais pas encore montées, sur lesquelles ils ont inventés des bruitages ou se sont entrainés à raconter l'histoire.
Les séquences vidéos ont été tournées à la fois dans le quartier de l'horloge, sur l'esplanade du centre Georges Pompidou, ainsi que dans plusieurs espaces de la Maison du geste et de l'image.
durée 16’08
projet réalisé avec La Maison du Geste et de l'Image & l'école maternelle Brantôme
© Maison du geste et de l'image
© collectif Faux Amis
© école Brantôme